lundi 28 février 2011

Patates au lait Ribot

Chaque premier samedi du mois de Mars, nous nous devons de célébrer nos grannies, nos mémés ou nos mamies, et ce depuis 1987. A cette occasion, j'ai l'opportunité de participer à un petit concours culinaire qui consiste à proposer une recette de sa grand-mère. Ça tombe bien, l'un de mes plats préférés se trouve justement être l'un des plats de ma grand-mère. Alors ce soir, c'est Patates au lait Ribot.



Recette pour 4 personnes

Ingrédients :

  • 500 g de pommes de terre Ratte
  • 8 tranches de lard fumé (prévoir 2 tranches par personne)
  • 1 oignon de Roscoff
  • 1 ail
  • du beurre salé
  • 1L de lait Ribot
1. Rincer les pommes de terre et les faire cuire à la vapeur ou dans de l'eau en gardant la peau.
2. Emincer l'oignon et l'ail. Les faire revenir dans une casserole avec une noix de beurre salé.
2. Découper chaque tranche de lard en trois morceaux et les ajouter à l'oignon et à l'ail pour le temps de les faire dorer. 
3. Lorsque les pommes de terre sont cuites, les couper grossièrement et les ajouter à la préparation. 
4. Recouvrir l'ensemble d'eau. Laisser bouillir à feu doux en remuant de temps en temps.
5. Lorsque l'eau est complètement absorbée, enlever les tranches de lard de la casserole et écraser les pommes de terre pour obtenir une purée. 
6. Ajouter une noix de beurre à la purée, remuer et laisser cuire à nouveau. Les pommes de terre doivent accrocher au fond de la casserole.
6. Rajouter le lard pour le réchauffer un peu et servir de suite accompagné d'un bol de lait Ribot.

Pour ceux qui ne connaissent pas, ce plat se mange en trempant à l'aide d'une grosse cuillère la purée de pomme de terre et le lard dans le lait Ribot.

samedi 26 février 2011

Enveloppes algériennes

Vous connaissez les petits gâteaux algériens, tunisiens ou encore libanais à base de miel, d'amandes, de fleur d'oranger, de dattes qui ont toujours  l'air appétissants et donnent généralement à votre estomac l'impression d'avoir avalé une tonne de fonte quand vous craquez et en avalez un ?


J'ai toujours pensé qu'il était très difficile de faire ces petits délices sans technique. Mais aujourd'hui j'ai décidé de m'y coller et de faire des Enveloppes algériennes. Du coup je suis passée sur un blog que j'aime beaucoup, Le Palais des délices, pour m'inspirer de la recette des Skendariettes de Taous que je  vous retranscris ici. Bilan : en réalité c'est tout simple à cuisiner!

Ingrédients :

pour la pâte :

  • 3 mesures de farine de blé 
  • 1 mesure de sucre
  • 1/2 mesure de beurre
  • fleur d'oranger
  • miel
pour la farce :
  • 3 mesures de fruits secs moulus (j'ai pris amandes, noisettes et abricots)
  • fleur d'oranger
1. Mélanger dans un saladier le beurre fondu et la farine. Verser autant de fleur d'oranger qu'il est nécessaire pour lier la pâte. Réserver au moins le temps de faire sa farce.
2. Dans un autre saladier, mélanger les fruits secs de votre choix, moulus. Ajouter une mesure de sucre et toujours autant de fleur d'oranger qu'il est nécessaire pour lier la pâte. La farce doit pouvoir tenir toute seule.
3. Étaler votre pâte de façon à faire des carrés de 7 cm de côté. Placez la farce au milieu, et rabattre les côtés de la pâte sur la farce. Rajouter un petit bout de farce sur le dessus pour maintenir le pliage (Suggestion : vous pouvez utiliser des amandes entière si vous préférez).
4. Faire cuire au four à 180°C pendant 20 minutes en surveillant régulièrement.
5. Sortir les enveloppes du four et les badigeonner de miel à l'aide d'un pinceau.
6. Les renfourner pendant 5 minutes.

vendredi 25 février 2011

1 ingrédient 2 plats (2/2) : Cabillaud au curry vert et lait de coco

J'ai cuisiné ce week-end le même ingrédient de deux manières radicalement différentes ; cru vs cuit, au jus de citron vs en sauce épaisse, à l'européenne vs à la thaïlandaise, Tartare de Cabillaud aux lentilles vs Cabillaud au curry vert et lait de coco.

Recette pour 4 personnes

Ingrédients:
  • 1 kg de cabillaud
  • 200ml de lait de coco
  • 2 cc de curry vert
  • 1 cs de sauce de poisson
  • 1 cc de basilic
  • 40g d'amandes effilées
  • 1 gros oignon
  • 1 gousse d'ail
  • huile d'olive
  • sel, poivre
1. Emincer l'oignon et l'ail. Faire revenir dans une poêle avec un filet d'huile.
2. Ajouter le curry vert et la sauce à poisson. Bien mélanger.
3. Ajouter le lait de coco.
4. Couper le cabillaud en dés. Déposer les dés dans la préparation. Laisser cuire 5 minutes à feu doux puis les retourner délicatement pour éviter de les casser.
5. Ajouter les amandes effilées, le basilic, le sel et le poivre. Laisser mijoter encore 5 minutes puis servir.

Ce plat se marie parfaitement avec du riz ou des asperges !

jeudi 24 février 2011

1 ingrédient 2 plats (1/2) : Tartare de Cabillaud aux lentilles

Hier je vous proposais le Tartare de coquilles Saint-Jacques, aujourd'hui je vous propose un autre type de tartare, le Tartare de Cabillaud aux lentilles.


Recette pour 4 personnes 

Ingrédients :

  • 150g de lentilles
  • 500g de cabillaud
  • 2 échalotes
  • le jus d'1/2 citron
  • 1 cc de persil ciselé
  • 1 cc de coriandre
  • huile d'olive
  • sel, poivre
1. Rincer les lentilles sous l'eau froide. Faire chauffer de l'eau dans une casserole. Quand l'eau est bouillante mettre les lentilles avec un peu de sel et laisser cuire 25 minutes à feu doux.
2. Pendant ce temps, émincer les échalotes et les faire revenir dans une poêle avec un filet d'huile. Quand les oignons sont translucides, réserver de côté.
3. Couper le cabillaud en dés et le verser dans un saladier. Presser le demi-citron puis arroser les dés de cabillaud avec le jus. Bien mélanger.
4. Ajouter les échalotes émincées, le persil ciselé et la coriandre. Mélanger.
5. Quand les lentilles sont prêtes, les égoutter dans une passoire, et les rincer de nouveau à l'eau froide, pour les refroidir et arrêter la cuisson. Ajouter les lentilles à la préparation.
6. Arroser le tout d'un filet d'huile, saler et poivrer.
7. Laisser reposer au réfrigérateur avant de servir.

mercredi 23 février 2011

Tartare de coquilles Saint-Jacques

A toutes les personnes qui mangent trop le midi, et qui s'en veulent le soir, à toutes les personnes qui ont envie de présenter un plat "class" à leurs invités mais qui ont la flemme de cuisiner et à toutes les personnes qui sont au régime mais en ont marre des légumes bouillis, ce plat est fait pour vous !

Frais, diététique, léger et raffiné, rapide et simple à cuisiner, voici
le Tartare de coquilles Saint-Jacques !

Recette pour 4 personnes. Réalisation 30 minutes avant de servir.

Ingrédients :
  • 12 grosses Saint-Jacques (3 par personne)
  • huile d'olives
  • un citron
  • sel, poivre
  • baies roses
1. Rincer les coquilles Saint-Jacques sous l'eau froide en les manipulant délicatement : enlever le sable et la partie terminale de l'intestin sur chacune des coquilles.
2. Détacher le corail de chacune d'entre elles et ne conserver que la partie blanche (la noix).
3. Verser un filet d'huile d'olive sur l'ensemble des assiettes destinées à être servies et l'étaler à l'aide d'un pinceau .
4. Découper délicatement chaque noix en fines lamelles et les disposer en rosace sur les assiettes.
5. Toujours à l'aide d'un pinceau, recouvrir chaque lamelle de coquille Saint-Jacques d'un peu d'huile d'olives.
6. Presser le citron et arroser légèrement les noix de Saint-Jacques avec le jus.
7. Saler, poivrer, rajouter quelques baies roses, et servir de suite !

mardi 22 février 2011

L'Aile ou la Cuisse

Pour ouvrir le bal des festivités, je ne pouvais choisir un film du genre films sublimant la cuisine (vous l’avez retenu j’espère) à la légère. Il me fallait absolument un film mettant la gastronomie française à l'honneur ! « Pourquoi donc ? » me direz-vous. Et bien parce que d’une part un peu de chauvinisme ne fait jamais de mal, et puis parce que je me dois de donner à ce blog français un peu de légitimité ! Il n’y a rien de meilleur que la gastronomie française voyons ! Enfin...  On reviendra une autre fois sur cette affirmation.

Cela étant, j’ai tout juste revu ce week-end le film dont je souhaitais vous parler aujourd'hui dans ce billet. Je l’avais vu une première fois dans ma jeunesse. Il était alors, et est toujours, un grand classique du cinéma français (et du genre films sublimant la cuisine, n'oublions pas de le préciser). Étrangement, je n'en avais gardé que des bribes de souvenirs peu significatives : un homme portant une veste rose au fond d’un restaurant, ce même homme cette fois-ci en costard et faisant la grimace devant un verre de vin...


A l’époque, j’étais bien naïve. J'étais loin de me douter qu’il s’agissait du directeur général du plus grand guide de la gastronomie française, le fameux guide DUCHEMIN qui fait la loi en France depuis le début du XXe siècle « en attribuant les célèbres petites étoiles aux restaurants méritants et en les retirant à ceux qui ont failli ».

Vous l'avez deviné, il s'agit du film L’Aile ou la Cuisse de Claude Zidi avec le génial Louis de Funès et le sympathique Coluche, réalisé en 1976. Dans ce film, le critique redouté Charles Duchemin est sur le point de céder sa place à la tête du guide à son fils, Gérard, qui lui préfère faire le clown dans un cirque. Mais avant de tirer sa révérence, Charles Duchemin décide de se lancer dans une dernière bataille contre Tricatel, une usine de fabrication de prêt-à-manger.

Beaucoup de passages sont géniaux dans ce film, comme la scène où un chef japonais coupe à toute vitesse et cuit ses ingrédients à même la plaque, faisant virevolter son couteau tel un Clint Eastwood avec son révolver. Ce qui séduit dans ce film, ce n'est pas tant le défilé de plats gastronomiques, bien au contraire, puisque ceux-ci sont à peine mentionnés. Ce qui fascine vraiment, c'est cette idée qu'on est peut-être en train de découvrir les coulisses d'un des plus grands guides gastronomiques au monde. Mais est-ce vraiment comme cela dans la réalité ?

Je peux peut-être vous apporter un premier élément de réponse : il faut se méfier, car si le critique de la gastronomie française ressemblait à de Funès en 1976, et bien aujourd'hui, il ressemble plutôt à ça, dixit Disney, dans Ratatouille :

Bon et puis si on veut creuser un peu plus cette question, on peut toujours aller lire l'article de Challenge, La Vérité sur... les petites cuisines du Guide Michelin. Mais après tout, les films, c'est fait pour rêver, donc ne vous sentez pas obligés de le lire !

Oh, et avant de finir, autre élément génial de ce film, et plutôt rassurant, c'est le fait que déjà en 1976 on se posait des questions sur le prêt-à-manger, ses dangers pour la santé et la menace qu'il pourrait représenter pour la gastronomie française. Mince, je viens de manger une salade pré-lavée en sachet... Je m'en veux un peu...

lundi 21 février 2011

Les "Films sublimant la cuisine"

J'adore aller au cinéma et je me définis généralement comme une cinéphile. Pourtant il y a une question que j'ai toujours redoutée : « quel est ton film préféré ? ». Comment peut-on prétendre trouver une réponse à cette question en 5 minutes (au-delà vous perdez toute crédibilité), en sachant qu'il existe des millions de films dans le monde? Petit calcul rapide grâce au CNC et ses données internationales : je suis née à la fin des années 1980. Entre 1990 et 2009 ont été produits environ 12 617 films dans l'UE, 12 975 films aux États-Unis, 607 films en Australie, et 6 061 au Japon, soit un total de 32 260 films produits depuis 1990 ! Et encore, j'ai laissé de côté les productions bollywoodiennes de nos amis indiens !

Du coup, chaque fois, je tente maladroitement de répondre à cette question : « j'aime bien les films de ..., oh et puis j'ai adoré le dernier film de … et j'aime bien aussi ... », et je complète les trous en fonction de la période à laquelle la question m'est posée et de mon inspiration du moment. Bien sûr il s'agit quand je réponds d'éviter de citer des films trop romantiques, trop populaires, trop américains, trop ennuyeux, etc. Le juste milieu, c'est un film connu mais pas trop, juste assez pour séduire l'auteur de la question. Si en plus vous réussissez à taper dans le genre qu'il aime vous avez tout compris !

Bref j'ai depuis longtemps abandonné ce petit jeu là. Aujourd'hui je n'hésites pas à affirmer mes goûts et à les défendre contre vents et marées. Et s'il y a bien un genre de films que j'aime, que je n'ai pas honte d'avouer, et que je revendique même à voix haute, c'est le genre « Films sublimant la cuisine ». Oui, vous me direz, ce genre n'existe pas en tant que tel. Ce à quoi je vous répondrais qu'en effet vous avez raison, mais que comme il résume parfaitement mes goûts, je l'invente et je l'assume.

J'aime ces films qui subliment la cuisine à l'écran, parce qu'ils se passent justement en cuisine (Le Goût de la Vie de Scott Hicken 2007), parce qu'ils tournent autour de la cuisine (Amour, piments et bossa nova de Fina Torres), parce qu'ils font d'un aliment un personnage à part entière (Charlie et la Chocolaterie de Mel Stuart ou de Tim Burton) ou parce que les personnages du film se retrouvent autour de produits culinaires (Escroc mais pas trop de Woody Allen, déjà mentionné dans un précédent billet).


Les films cités ici ne sont pas tous des chefs d'œuvres du genre films sublimant la cuisine. Patience ! Ce serait un crime de ma part que de vous les dévoiler comme de vulgaires torchons, en vrac, dans un même billet, sans consacrer à chacun d'entre eux une présentation et une critique accompagnées de photos ! Ces films je les ai choisis pour mieux définir le genre films sublimant la cuisine et pour vous aider à comprendre ce que vous pourrez attendre de mes billets Cinéma et Cuisine. Et bien sûr pour vous mettre l'eau à la bouche !

dimanche 20 février 2011

Qui n'a pas goûté aux Ben's Cookies ne sait pas ce qu'est un vrai cookie !

Les cookies, il en existe de toutes les sortes. Rien que pour la texture de la pâte, elle peut être croustillante, molle, croquante à l'extérieur et moelleuse à l'intérieur, elle peut s'effriter facilement ou être dure à s'en casser les dents, etc. De même pour l'ingrédient principal, la farine : farine de blé, farine de châtaignes, farine de kamut, son d'avoine (pour ceux au régime ;) ), etc. Et quand on en vient à la garniture, c'est carrément la folie ; nature, pépites de chocolat (blanc, noir, lait, chocolat avec des éclats de caramel, etc.), beurre de cacahuète, spéculoos, miel, sirop d'érable, noix de coco, vanille, noisette, amande, raisins, pruneaux, nougatine, rhum (!), thé vert, etc. Bon, pour résumer, disons qu'on peut ajouter tout ce qu'on veut à sa pâte à cookies, on risque (très) rarement de la rater.
ça c'est du Ben's Cookies tout craché !

Pour ma part, je raffole des cookies à peine cuits, bien moelleux, les cookies « moelleux à s'en rendre malade parce qu'on les a sortis bien trop tôt du four parce qu'on voulait absolument qu'ils restent moelleux même si on savait que c'était bien trop tôt ».

Ces cookies, je ne les ai jamais trouvé en grande surface, ni dans une boulangerie, c'est pas faute d'avoir essayé. Sauf... sauf... à Londres, chez Ben's Cookies !

Les Ben's Cookies, ce sont des cookies encore mous, à peine sortis du four si vous vous arrangez pour arriver au bon moment. Et en plus on y trouve dedans des énormes pépites de chocolat mi-cuites mi-fondues, et d'autres garnitures excellentes en grosses quantités, c'est un bonheur !

Chocolate and Nut, Double Choc Chunk, Triple Chocolate, Double Choc and Nut, Peanut Butter, White Chocolate and Macadamia Nut, Ginger and Dark... Ah, s'il y a bien une entreprise qui a compris l'art du cookie, c'est Ben's Cookies. On les trouve en Angleterre et en Arabie Saoudite (!). Si vous vous rendez à Londres, ne manquez pas de passer dans une de leurs boutiques. Consultez avant sur leur site où se trouvent les différentes boutiques pour trouver celle la plus proche. Attention, c'est un peu comme la boutique de Woody Allen dans Escroc mais pas trop : la clientèle ne désemplit pas ! Mais rassurez-vous, ces cookies sont à emporter et le personnel est bien entraîné pour servir 10 clients à la minute!

Petit conseil à ceux qui ne connaissent pas : allez-y molo tout de même, c'est costaud.

samedi 19 février 2011

Poulpe à la rouille


Le poulpe à la mode depuis que le monde a fait la connaissance de l'un d'entre eux, le feu Paul le poulpe, capable de prédire les résultats de matchs de la Coupe du monde de football 2010. Le poulpe, c'est un enfer quand il faut le laver; retourner la tête, enlever l'intérieur, sectionner au niveau de la bouche et des yeux, grattouiller pour enlever le sable... Tout un art que je ne développerais pas ici. Sans parler du fait que c'est visceux, ça vous échappe des mains, ça vous observe avec ses yeux d'alien... Mais une fois ces obstacles surmontés, après mijotage, vous obtenez le poulpe à la rouille !

Recette pour 4 personnes

Ingrédients :

  • 4 beaux petits poulpes
  • 2 gousses d'ail
  • 1 gros oignon
  • 1 tomate
  • zeste d'une orange non traitée
  • 2 cs de concentré de tomates
  • 1 cl de cognac
  • 1 verre de vin blanc
  • 1 bouquet garni (thym et feuille de laurier)
  • piment doux en poudre
  • huile d'olive
  • sel, poivre

1. Rincer les poulpes. Les verser dans une casserole d'eau bouillante et laisser cuire à feu doux pendant 20mns.
2. Sortir les poulpes de la casserole, les rincer sous l'eau, puis les couper en morceaux.
3. Verser le poulpe dans une poêle huilée. Y ajouter l'ail et l'oignon émincés et les zestes d'orange. Laisser cuire quelques minutes.
4. Ajouter le cognac dans la poêle et faire flamber.
5. Ajouter la tomate coupée en dés et le concentré de tomates. Mélanger.
6. Arroser avec le vin blanc. 
7. Ajouter le bouquet garni, le piment doux, un peu de sel et de poivre. Laisser mijoter pendant environ une heure. Arrêter la cuisson lorsque le poulpe est tendre.

Le chocolat chaud Eraclea


Vous connaissez le chocolat chaud bien épais, bien crémeux, ce chocolat dont raffolent les espagnols et qu’ils savourent accompagné de churros bien croustillants ("chocolate con churros" qu'ils disent) ? Ce chocolat consistant dont Juliette Binoche transmet le secret à sa fille dans Le Chocolat ? Ce chocolat que vous essayez désespérément de faire avec votre Poulain ou votre Nestlé ? Ce chocolat qui vous fait saliver rien que d’y penser ?

Pas plus tard qu’il y a trois mois, je vivais encore à Dublin. Et c’est là-bas (étrange n’est-ce pas ?), dans un petit café appelé The Joy of Chà sur Essex Street que j’ai pu découvrir la fameuse marque Eraclea. Eraclea est au chocolat ce que Nespresso est au café ! Un seul sachet suffit à réaliser une délicieuse boisson chocolatée bien sirupeuse.


Et le meilleur, c’est que tout comme les petites capsules Nespresso déclinées à l’infini pour tous les goûts, il existe des sachets aux saveurs toutes plus originales les unes que les autres : Noir, Noir et noisette, Blanc, Blanc et Noisette, Lait, Menthe, Marron glacé, Caramel, Banane, Citron et pignons de pin, Nougat, Orange et à cannelle, et bien d'autres.

Attention, âme sensible s’abstenir. Ce chocolat n’est pas pour les amateurs mais pour les fines bouches et les amoureux de la boisson chocolatée ! Sa consistance peut en effrayer plus d’un. Et je ne vous mentirais pas, mieux vaut ne pas avoir trop mangé avant de le boire, sinon c’est votre estomac qui s’en souviendra.

Bonne nouvelle ! Vous n'avez pas à filer en Italie pour essayer de vous en procurer. Vous pouvez directement commander ces sachets sur Internet. Vous pouvez vous rendre par exemple sur ce site, testé par un membre de ma famille, qui témoigne : "c'est un peu le parcours du combattant". Mais qu'est ce qu'on ne ferait pas pour un tel chocolat !

Comment réaliser son chocolat chaud Eraclea
  • Un sachet pour 250 ml de lait

1. Versez le lait dans une casserole et ajouter le sachet de chocolat en poudre.
2. Faire chauffer à feu doux sans cesser de remuer pour éviter que des grumeaux ne se forment, et ce jusqu’à ce que le chocolat épaississe.
3. Il n’y a plus qu’à savourer, de préférence encore chaud !

vendredi 18 février 2011

Crumble aux noisettes et mascarpone

Hé hop ! Il ne faut pas tarder et prendre de mauvaises habitudes en laissant dépérir son blog ! Voici donc ma première recette : un Crumble aux noisettes et mascarpone.

Kesako ? La contrainte de départ était simple : il faut finir le mascarpone avant qu'il ne soit périmé. Ni une ni deux, je réfléchis et élabore une recette en détournant celle d'un cheesecake, et celle d'un crumble. Résultat, un délicieux crumble aux noisettes sur crème de mascarpone.

Recette pour 8 verrines.


Ingrédients :


pour le crumble :
  • 200g de farine
  • 100g de sucre
  • 75g de poudre de noisettes
  • 20g de beurre
  • lait pour lier la pâte
pour la crème :
  • 250g de mascarpone
  • 150g de Saint Moret
  • 30g de sucre vanillé
  • une pincée de vanille en poudre
  • 1 sachet de agar-agar (4g)
  • 250ml de lait

1. Dans un saladier,  mélanger ensemble mascarpone, Saint Moret, sucre vanillé. Ajouter un peu de vanille en poudre (facultatif).
2.  Faire chauffer 250ml de lait. Une fois que le lait est chaud, l'enlever du feu, et y ajouter le sachet d'agar-agar. Les verser dans le saladier et mélanger jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucun grumeau.
3. Verser la crème obtenue dans des verrines aux 3/4. Réserver les verrines au congélateur pendant une heure.
4. Dans un autre saladier, mélanger farine, sucre et poudre de noisettes. Ajouter le beurre fondu et un peu de lait pour lier la pâte. Émietter la pâte.
5. Allumer le four à 180°C chaleur tournante. Dans un fond de plat très légèrement beurré, répartir la pâte émiettée, et faire cuire pendant 20 minutes, en retournant régulièrement la pâte pour éviter qu'elle n'accroche et s'assurer qu'elle soit dorée de tous les côtés.
6. Lorsque la crème dans les verrines est solide (une heure de refroidissement devrait suffire), les sortir du congélateur, et ajouter le crumble refroidi par dessus. Conserver au réfrigérateur jusqu'à dégustation.

Pourquoi un blog ?


Aujourd'hui il existe des centaines, peut-être même des milliers de blogs de cuisine tous plus originaux les uns que les autres. Alors pourquoi rajouter mon petit grain de sel ?

Au départ, ce blog est né d'une idée toute bête : j'ai à de nombreuses reprises tenté de noter sans succès toutes les recettes que j'avais cuisinées, que ce soit pour me souvenir de ce qui m'avait plu ou pour pouvoir les refaire plus tard en y apportant des améliorations... Un début de cahier de notes par-ci, un début de document sur PC par-là... 

Et puis un jour, cette idée toute simple m'est passée par la tête : pourquoi ne pas les mettre sur un blog ? J'ai essayé la version papier, la version document PC, cette fois-ci je passe au cloud computing !

Bon et bien sûr, moi qui aime me balader de blog en blog pour comparer des recettes, trouver des idées, des astuces et bons plans cuisine, pourquoi ne pas partager en retour les miens ?

Voila, aujourd'hui c'est décidé, je crée mon blog ! J'espère que vous vous régalerez de découvrir mes petites recettes et anecdotes annexes tout autant que moi de vous les écrire.