jeudi 25 août 2011

Poulet aux noix de cajou grillées sur Koh Phangan

Honk Kong > Hanoï (Vietnam) > Hué > Hoi An > Nha Trang > Dalat > Mui Né > Ho Chi Minh City > Siem Reap (Cambodge) > Battambang > Bangkok (Thaïlande) > Koh Tao > Koh Phangan

Quel bonheur de se prélasser sur les plages de Koh Tao et de Koh Phangan, deux îles thaïlandaises réputées pour ses spots de plongées pour la première et ses plages de sable fin moins fréquentées des touristes pour la seconde.

La gardienne de Koh Tao, en pleine activité

On se croirait presque au paradis ; mer turquoise et limpide, sable chaud et blanc, 35 degrés à l'ombre des cocotiers...

Koh Tao
Koh Tao

Koh Phangan
Koh Phangan
Koh Phangan

On poursuit ses découvertes culinaires en jetant de temps en temps un coup d'oeil au paysage, depuis la terrasse du restaurant. C'est ainsi que j'ai dégusté mon premier poulet aux noix de cajou grillées, un plat typique thaïlandais dont je me fait le plaisir de vous communiquer ici la recette.

Ingrédients pour une portion
Mon poulet aux noix de cajou grillées

Recette pour 4 personnes

Ingrédients :
  • 200g de poulet
  • 200g de noix de cajou
  • 120g de champignons noirs coupés grossièrement en morceaux de 1 à 2cm
  • 8 jeunes pousses de maïs coupés en fines rondelles
  • 2 gros oignons grossièrement émincés
  • 2 belles gousses d'ail émincées
  • 8 oignons nouveaux coupés en morceaux de 2cm de long
  • 20g de chili séché, coupé en morceaux de 2cm de long
  • 2 cs de sauce de poisson
  • 4 cs de sauce d'huître
  • 2 cs de sucre
  • 4 cs d'huîle de palme

1. Faire chauffer l'huile dans un wok. Lorsque l'huile est chaude, ajouter les noix de cajou et les faire frire. Retirer le wok du feu dès que les noix de cajou commencent à changer de couleur et continuer de les faire revenir jusqu'à ce qu'elles soient entièrement marron.
2. Réserver les noix de cajou sur le côté en prenant soin de conserver l'huile dans le wok.
3. Faire frire l'ail jusqu'à ce qu'il soit bien doré.
4. Ajouter le poulet et le faire frire jusqu'à ce qu'il soit cuit.
5. Ajouter les champignons noirs, les oignons, les pousses de maïs et le chili séché.
6. Ajouter la sauce d'huître, la sauce de poisson et le sucre. Si nécessaire, diluer avec un peu d'eau.
7. Ajouter les oignons nouveaux et les noix de cajou grillées.
8. Faire revenir le tout pendant 2-3 minutes.
9. Servir avec du riz.

mercredi 24 août 2011

Distinguer les différents types de nouilles thaïlandaises

Honk Kong > Hanoï (Vietnam) > Hué > Hoi An > Nha Trang > Dalat > Mui Né > Ho Chi Minh City > Siem Reap (Cambodge) > Battambang > Bangkok (Thaïlande)

Difficile de savoir sur quoi on va tomber quand on commande une "noodle soup". Certes on a relativement le contrôle sur l'accompagnement, à savoir porc/boeuf/poulet d'un côté, poisson/crevettes/crustacés de l'autre. On est un peu plus dans le flou quand on lit "viande", "meatballs", "fishballs", ou "divers" ("misc") après "noodle soup", mais on fait avec...

Après, certains croisent les doigts pour qu'il n'y ait pas de céleri, certains prient pour que ça ne soit pas trop épicé et d'autres repèrent déjà la sauce de poisson, la sauce d'huître, le sucre et le piment en poudre au cas où il faudrait corriger l'assaisonnement du bouillon...

Mais pour ce qui est des nouilles, on est définitivement incapable de prédire à l'avance celle qu'on nous servira. Alors on essaye de comprendre la logique derrière tous ces types de nouilles. Cela prend un peu de temps, beaucoup de questions et pas mal de recherche... Mais ça peut servir quand le nom des plats sont écrits en thaï lisible pour les étrangers.

Il faut savoir qu'en Thaïlande, on distingue essentiellement cinq types de nouilles ;
  • les Sen Yai, nouilles de 2-3cm de largeur faites à partir de farine de riz,
  • les Sen Lek, nouilles de 5mm de largeur faites à partir de farine de riz, souples et élastiques
  • les Sen Mee, nouilles rondes faites à partir de farine de mungo (haricot mungo = soja vert), transparentes après cuisson,
  • les Sen Kanom Jeen, vermicelles chinois fins et ronds, faits à partir de farine de riz gluant fermenté,
  • les Sen Kao Soi, nouilles faites à partir de farine de blé et d'oeuf.
Alors voici quelques photos de soupes dégustées au cours de notre voyage en Thaïlande. Entraînez-vous, est-ce que vous devinez de quel type de nouilles il s'agit ?

Soupe de nouilles au porc et au poisson, Bangkok
Soupe de nouilles, "Chinese pasta square" et oeuf bouillis, porc frit, Ayutthaya
Soupe de nouilles au boeuf, Lopburi
Soupe de nouilles au poulet, Sukhotai
Soupe de nouilles au boeuf, Chiang Mai

Allé, je vous donne la réponse : ça n'est qu'une fois qu'on nous a servi notre soupe et qu'on l'a un peu mélangé qu'on découvre vraiment de quel type de nouilles il s'agissait.

samedi 20 août 2011

De la vache rôtie à la broche, les Cambodgiens osent

Honk Kong > Hanoï (Vietnam) > Hué > Hoi An > Nha Trang > Dalat > Mui Né > Ho Chi Minh City > Siem Reap (Cambodge) > Battambang

Vous êtes-vous déjà demandé de quoi avait l'air un sanglier rôti tiré d'une BD d'Astérix et Obélix ? Avez-vous déjà salivé devant un film mettant en scène un banquet médiéval au cours duquel les convives dévorent un cochon rôti à la broche ? Et vous qui avez regardé la deuxième saison de Top Chef, n'avez-vous pas bavé devant cet épisode où les candidats cuisinaient de la volaille à la chaleur des braises dans la cuisine d'un château du 17ème siècle ?

Et bien je suis heureuse de pouvoir aujourd'hui barrer sur ma To Do List la ligne "manger de la viande rôtie à la broche", puisque j'ai pu réaliser ce rêve... au Cambodge. Bon, ça n'était pas du sanglier, ni du cochon, ni du canard, mais... de la vache, et c'était tout comme, un régal ! On vous découpe une portion de vache raisonnable en petit morceaux que l'on vous sert dans un assiette en plastique (aaahh le charme des restaurants de rue), accompagné de légumes crûs (carottes, concombres, salade, oignons) et de sauce au citron, à la citronnelle, au piment et aux cacahuètes.



Après coup, je me dis qu'une vache en train de rôtir dans la rue, ça ne passe pas inaperçu. Mais si l'envie de tenter l'expérience vous prenait aussi, ne ratez pas l'occasion, il suffit de suivre les signes !


vendredi 19 août 2011

On a tous besoin d'une cantine, même à l'autre bout du monde

Honk Kong > Hanoï (Vietnam) > Hué > Hoi An > Nha Trang > Dalat > Mui Né > Ho Chi Minh City > Siem Reap (Cambodge)

Quand on fait un long voyage loin de chez soi, très rapidement, notre cuisine nous manque ; je ne parle pas nécessairement des petits plats qu'on a l'habitude de se cuisiner en rentrant du boulot, ni des gâteaux et autres petits plaisirs qu'on s'accorde entre les repas... Non, ce dont on se prend à rêver, ce qui nous manque vraiment, c'est la possibilité de faire soi-même les courses au marché, de flâner entre les étals, en se demandant ce qu'on cuisinera une fois chez soi. A force de se faire servir et de manger tous les jours dans un restaurant où dans un boui-boui, on se prend à fantasmer cette gamelle composée par soi-même en piochant tout bêtement dans son frigo.

Alors à l'autre bout du monde, on essaye tant bien que mal de palier ce manque, en désignant sa propre cantine, ce petit restaurant où on reviendra plusieurs fois, midis et soirs, parce qu'on s'y sens un peu comme chez soi. Une cuisine de substitution en quelque sorte...

Cette cantine, c'est ce restaurant dont les plats commandés et re-commandés, repas après repas, vous réchauffent le cœur. C'est ce restaurant où le serveur qui commence maintenant à vous connaître vous gratifie d'un "how are you today" et vous questionne sur vos plans pour la journée. C'est aussi ce restaurant qui vous donne l'impression de participer à la vie de la famille qui le tient ; chiens et chats, enfants, amis défilent tour à tour dans cette salle faisant office de restaurant ou de salon, on ne sait plus trop.

Et cette cantine, c'est bien sûr le restaurant qui vous permettra de poursuivre en toute tranquilité vos découvertes des spécialités du pays. Alors une petite pensée et un grand merci à notre cantine à nous sur Sivatha Road, à Siem Reap, à son Bobor, de la soupe de riz au porc (parfois écrite babar et traduite par "rice porridge", si les anglais voyaient ça !), à son Lok lak, du boeuf mariné au poivre de Kampot et au citron, à la Bonh chhev, omelette frite cousine de la Banh Xeo vietnamienne, sans oublier la Bok L'hong, salade de papaye verte au basilic. Quelques photos souvenirs, pour ne pas oublier...

Lok Lak : boeuf mariné au poivre de Kampot et au citron
Bonh chhev : omelette frite
Bok L'hong : salade de papaye verte au basilic

dimanche 14 août 2011

Comment s'ouvrir au mieux à la cuisine cambodgienne en un laps de temp réduit

S'ouvrir à la cuisine cambodgienne, c'est un peu comme visiter Angkor ; on aura jamais assez de temps pour tout explorer, il faut donc s'organiser et choisir...

Quand on visite le site archéologique d'Angkor, on a le choix entre 3 types de pass : un pass d'un jour (ce qui est bien évidemment loin d'être suffisant), un pass de trois jours (plus raisonnable), et un pass d'une semaine (réservé aux chanceux qui ont beaucoup de temps devant eux). Ces pass obligatoires vous donnent alors accès à l'ensemble du site archéologique, c'est à dire à pas moins de 400km2 de forêt dissimulant les vestiges de capitales de l'Empire Khmer comme le temple d'Angkor, le temple du Bayon ou encore la porte d'Angkor Thom pour ne citer qu'eux.

Temple du Bayon

Temple de Ta Prohm

Nous qui n'avions qu'une semaine de prévue au Cambodge (répartie entre Siem Reap et Battambang), nous avons dû nous contenter d'un pass de 3 jours. Pour ne pas perdre une miette et faire honneur à cette merveille qu'est Angkor, nous avons minutieusement planifié notre route (à vélo et à tuk-tuk) au préalable.

Et nous avons renouvelé l'opération avec la cuisine cambodgienne ; nous nous sommes organisés et avons fait des tirs groupés pour découvrir le plus possible de plats typiques sans pour autant bâcler nos dégustations en se précipitant dans le premier restaurant nous tombant sous la main sous prétexte qu'un plat est "représentatif de la cuisine khmer ou Ccmbodgienne".

L'idéal, quand on a peu de temps, ce sont ces excellents restaurants qui vous proposent des plateaux regroupant plusieurs plats typiques comme le Angkor Palm Restaurant dont le combo excellent regroupe pas moins de six plats différents aux saveurs authentiques, tous servis dans des petites feuilles de banane. On complétera et on continuera d'enrichir sa culture culinaire les prochains jours dans des restaurants plus modestes

Le combo du Angkor Palm Restaurant, Siem Reap
Rouleaux de printemps
Salade de Mangue
Amok trei - poisson (ici, du lac Tonlé Sap) à la citronnelle et à la noix de coco
Poisson au Curry Vert
Cha ta kuong : Liserons d'eau frits à la sauce aux huîtres
Côtes de porc épicées rôties au miel

mardi 9 août 2011

Casse-croûtes en tout genre sur la route de Siem Reap

Honk Kong > Hanoï (Vietnam) > Hué > Hoi An > Nha Trang > Dalat > Mui Né > Ho Chi Minh City > Siem Reap (Cambodge)
 
Quand vous multipliez les voyages en bus au Vietnam, vous vous rendez rapidement compte que 5h de route signifie en réalité 1h pour récupérer tous les passagers du bus dans la ville de départ, 3h de route effective, et au moins deux fois 30mn de pause pour manger. Et oui, votre chauffard et tous les vietnamiens qui font la route avec vous ne peuvent décemment pas se passer de leur assiette de riz frite au boeuf à 10h, de leur pho à 14h, ni de leurs nouilles au porc à 17h. Alors quand il a fallut faire un voyage de 13h-arrêts-compris pour rejoindre Siem Reap en partant d'Ho Chi Minh, on s'est dit qu'on n'avait plus le choix, il fallait se caler sur ces horaires...

7h00, le bus part dans une demi-heure. Le bol de nouilles instantanées tout comme le sandwich vietnamien au pâté de porc et/ou tofu, légumes, oignons frits et sauce nuoc mam risquent de mal passer. Pour celle-là, on se contentera d'un café vietnamien et d'une brioche. On achètera deux banh baos, des petites brioches fourrées, pour la pause anticipée de 10h à la frontière cambodgienne.


10h, prévision exacte, pause de 30 minutes imposée. On déguste nos banh baos au boeuf et à l'oeuf. Autour de nous, ce sera assiettes de légumes, de riz, porc, boeuf, poisson. Mais comment font-ils pour manger autant?


13h30, arrivée à Phnom Penh. Notre deuxième bus quitte la ville pour Siem Reap à 14h30. Parfait, une heure pour se faire un petit repas. Pas besoin d'aller chercher très loin, on traverse la rue à la rencontre d'une vendeuse-cuisinière ambulante, et on lui achète des galettes cambodgiennes (dont je n'arrive toujours pas à retrouver la recette, si vous avez une idée...), ça nous câlera jusqu'à la prochaine pause sur la route.



17h, nouvelle pause. On grignote un banh bao végétarien à la mode cambodgienne cette fois-ci. Nos compagnons de route adoptent la même stratégie à savoir commander la même chose que dans la matinée ; assiettes de riz, légumes et tout le tutti. Ils font également des provisions de fruits qu'ils ne manqueront pas d'entâmer lorsque le bus repartira. On maudira donc pendant la suite du voyage les passagers ayant acheté du durian, le fameux fruit célèbre pour son odeur, disons, très présente...

Banh Bao au chou chinois et aux oignons

Le durian, un fruit assez... odorant

19h30, encore une pause ? On ne s'y attendait pas à celle-là. Décidement on en peut plus de grignoter. Tant pis, on sautera celle-là. On se réservera pour un vrai premier repas au Cambodge à 21h30 !

dimanche 7 août 2011

Ho Chi Minh City, l'endroit idéal pour appliquer le concept du "fait soi-même"

Honk Kong > Hanoï > Hué > Hoi An > Nha Trang > Dalat > Mui Né > Ho Chi Minh City

L'Asie est un continent qui se prête parfaitement à la dégustation de plats en bonne et due forme. Je m'explique ; là où en France (et plus largement en Europe) on s'attendra à ce que chacun commande un plat pour soi, en Asie, il sera tout à fait normal de commander plusieurs plats pour les partager entre convives. L'avantage ? Au cours d'un seul et même repas, on aura la chance de goûter 3, 4, 5 plats, voire plus en fonction du nombre de convives.

Autre concept génial propre à la cuisine asiatique, c'est le concept du "fait soi-même" : On s'attendra toujours à ce que vous mélangiez vous-même tous les ingrédients de votre phở, de votre cau lầu, ou encore de votre fondue vietnamienne, à ce que vous dépliez vos feuilles de banane ou de pandan et à ce que vous assaisonniez votre plat. A vous de créer la magie en y ajoutant du nuoc mam, du piment, des herbes, du citron ou encore de la pâte fermentée de soja...

Là où ça devient encore plus sympa, c'est quand certains restaurants vous proposent de composer vous-même vos nems. Une aubaine quand on adore jouer à ce petit jeu du "fait soi-même". Pas de panique, le gros du travail est fait, il ne vous reste plus qu'à envelopper  en ajoutant à la viande ou au poisson vermicelle et légumes et à rouler !

Si vous êtes de passage à Ho Chi Minh et appréciez tout autant que moi ce concept du "fait soi-même", je ne saurais que trop vous recommander, pour l'appliquer, 2 adresses de styles relativement opposés.

Wrap & Roll : cette petite chaîne de restaurant dont on trouve plusieurs antennes à HCMC propose un menu varié de nems à faire soi-même, mais aussi des viandes grillées, des nouilles et du riz cuisinés en guise d'accompagnement, des fruit shakes délicieux et une variété de chés pour finir en beauté. Si vous êtes dans la catégorie "petits budgets", ce restaurant est fait pour vous ! Filez voir le site internet pour trouver une adresse qui vous convient. Quelques photos pour vous faire (et me faire encore) saliver :

Bò Cuốn Lá Lốt : boeuf grillé enveloppé dans des feuilles de vigne

Gà cuốn lá dứa : poulet grillé enveloppé dans des feuilles de pandan, servi avec son riz gluant

Bánh Cuốn Nhân Thịt : crêpes de riz à l'émincé de boeuf et champignons noirs

Cuốn Bún Chả Ha Noi: porc grillé servi avec du vermicelle et des légumes

Quan An Ngon, 138 D Nam Ky Khoi Nghia : ce restaurant est né autour de l'idée de réunir dans une unique villa plusieurs chefs cuisiniers de la ville excellant dans un plat en particulier. Résultat, vous vous assurez de commander les meilleurs plats typiques vietnamiens. Difficile de choisir face à un menu aussi varié et exhaustif, mais quel plaisir de voir les serveurs courir dans tous les sens pour se rendre aux différentes cuisines réparties un peu partout dans cette superbe villa immense de style français !

Quan An Ngon, Ho Chi Minh City