Après le coup de Hué (je n'ai pas eu l'occasion de goûter le Bo Bun Hué), j'ai bien retenu ma leçon ; se renseigner à l'avance sur les spécialités culinaires d'une ville pour avoir le temps de toutes les découvrir avant de quitter définitivement la ville. Après Hué, direction Hoi An. Au travail !
La vieille ville de Hoi An, classée au patrimoine mondial est un petit havre de paix comparé à Hanoi et Hué. Elle regorge de vieilles maisons à visiter, de pagodes et de musées. On pourrait "presque" (j'insiste sur le mot "presque") s'y balader sans porter attention aux motos qui la quadrillent.
Les spécialités de Hoi An sont un peu à l'image de cette ville, plus raffinées et plus délicates selon moi que les plats découverts à Hanoi et Hué.
Il y a tout d'abord les White Roses, des dumplings fourrés aux crevettes et au porc. Un délice en entrée.
Vient ensuite le Cao lầu, des nouilles de riz, plates et un peu dures, au porc et aux légumes, accompagnés de croutons.
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| Un Cao Lầu franchement revisité |
Quand on est gourmand et qu'on marche beaucoup, on peut aussi s'autoriser à partager un bánh xèo, un pancake de riz croustillant aux crevettes, au porc et aux germes de soja. En manger un, c'est tout un art !
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| Découper l'omelette en 2/4 selon sa taille, la déposer sur une feuille de riz, ajouter des légumes |
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| Rouler l'ensemble et mordre dedans. |
Dernière spécialité de Hoi An, le hoanh thanh ou Wouton, soupe de raviolis. Pas d'appareil à ce moment là, donc pas de photo. Moins nourrissant que le Cao lầu, et un peu plus décevant, sûrement le fait de voir deux pauvres raviolis flotter à la surface d'un bouillon, qui plus est, bien parfumé.
Une excellente adresse que je vous recommande pour découvrir toutes ces spécialités, c'est le Bobo Café, 18D Le Loi. Un plaisir de se voir expliquer comment manger les bánh xèo par le tenant du restaurant !
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